Une très mauvaise nouvelle vient de tomber pour les locataires. Il s’agit en l’occurrence de la disparition du bouclier tarifaire sur les loyers. Explications !
Le bouclier tarifaire sur les loyers n’existe plus !
En plus de l’inflation, les ménages doivent faire face à des loyers plus chers cette année. Et, cela s’explique notamment par la suppression du bouclier tarifaire sur les loyers. Cette mesure était arrivée à son terme le 31 mars dernier. Depuis lors, les propriétaires bailleurs sont en position de force.
Autrefois, le bouclier tarifaire permettait de limiter les loyers à hauteur de 3,5%. En pratique, les propriétaires immobiliers ne pouvaient pas revaloriser les loyers au-delà de ce plafond. De quoi préserver le pouvoir d’achat des locataires.
Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Les bailleurs sont libres d’augmenter les loyers sans aucune restriction. Une hausse significative peut être actée au détriment des locataires. Le cas échéant, ils devront débourser plus d’argent pour rester dans leurs logements. Or, leur pouvoir d’achat est toujours fragilisé par l’inflation galopante.
L’IRL poursuit sa tendance haussière, selon l’Insee
Lorsqu’il s’agit d’augmenter les loyers, l’IRL (indice de référence des loyers) est toujours retenu. Force est de constater que celui-ci progresse continuellement. Mécaniquement, cela peut se traduire par des hausses potentiellement élevées du loyer. De nos jours, les associations de défense des locataires lèvent leurs voix pour le gouvernement prolonge à nouveau le bouclier tarifaire des loyers.
En colère, celles-ci proposent l’instauration d’un dispositif de compensation à destination des ménages à faibles revenus. Selon elles, celui-ci devrait s’appliquer jusqu’à ce que les niveaux d’inflation post-crise reviennent.
De leur côté, les propriétaires immobiliers profitent de la disparition du bouclier tarifaire pour restaurer la rentabilité de leurs logements. D’après leurs dires, les travaux de rénovation et d’entretien coûtent cher aujourd’hui. Pour eux, ce sont des dépenses considérables, surtout lorsque le dispositif était encore effectif. Malgré cela, les bailleurs trouvent que les loyers devraient évoluer avec l’inflation.
Voici quelques pistes à creuser pour faire face à cette éventuelle forte hausse des loyers
Maintenant que le bouclier tarifaire n’existe plus, les locataires doivent trouver des solutions pour sauver leurs économies. Fort heureusement, il existe différentes aides prévues à cet effet. En tête de liste, il y a notamment l’APL (aide personnalisée au logement). Même les étudiants y sont potentiellement éligibles.
Versée par la Caf (caisse d’allocations familiales), l’APL prend en charge les frais de loyer des ménages concernés. Pour en bénéficier, il faut remplir certaines conditions. Plus précisément, cette aide s’applique uniquement à la résidence principale. Le candidat doit y résider pendant au moins 8 ans par an. Bien entendu, son nom doit figurer dans le bail.
A cela s’ajoute un plafond de revenus fixé par la Caf chaque année. Au-delà, vous ne pouvez plus bénéficier de l’APL. Idem si vous avez un lien de parenté avec votre bailleur. Malheureusement, toute personne redevable à l’IFI (impôt sur la fortune immobilière) n’est pas concernée par l’APL.
De son côté, le propriétaire doit signer une convention avec l’Etat. Les conditions relatives à l’évolution du loyer et la durée du bail y sont fixées.
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