Crise ou opportunité ? Des millions de voitures électriques chinoises invendues dans les ports Européens

Crise ou opportunité ? Des millions de voitures électriques chinoises invendues dans les ports Européens

Les voitures électriques asiatiques s’accumulent davantage sur les ports du Belgique. Il s’agit en l’occurrence de modèles invendus qui alimentent l’inquiétude des acteurs du marché européen. Le point !

Les ports belges d’Anvers et de Zeebruges peuplés par des voitures électriques chinoises

Le marché des voitures électriques se développe à grande vitesse un peu partout dans le monde. La concurrence devient de plus en plus rude en Europe si bien qu’une guerre commerciale se profile. Très actifs, les constructeurs automobiles asiatiques sont prêts à tout pour dominer le marché mondial. La raison pour laquelle ces derniers ont gonflé leurs volumes de production. De nouveaux modèles de véhicules électriques sont déjà présents dans les ports belges.

Les ports du Belgique sont actuellement encombrés par des voitures électriques asiatiques. Plus précisément, ceux-ci sont amassés à Callo, à proximité d’Anvers. Il y en a également dans les parkings de Zeebruges. Cela s’explique notamment par la stratégie commerciale adoptée par des constructeurs asiatiques (BYD, Nio, MG). Dans l’objectif de conquérir le marché européen, ces derniers avaient exporté plus de 4,1 millions de voitures électriques l’année dernière. Leurs volumes d’exportation ont fortement augmenté, soit 58%.

De fait, le marché européen des véhicules électriques est en plein essor. Les constructeurs asiatiques comptent s’y positionner durablement. Malgré cela, la liste des modèles invendus s’alourdit occasionnant des problèmes de stockage. Face à cette situation, les opérateurs, y compris « International Car Operators » prévoient des plans d’expansion adéquats.

De son côté, Anvers-Bruges a déjà des projets en tête pour 2024. Citons notamment la livraison programmée de 600 000 à 1 million de voitures électriques et thermiques provenant de la Chine.

Doit-on s’inquiéter de cette arrivée massive de voitures électriques chinoises sur le marché européen ?

L’arrivée en force des véhicules électriques asiatiques en Europe inquiète les acteurs. De fait, la production des batteries nécessite des composants chinois. L’empire du Milieu a donc une longueur d’avance par rapport à ses concurrents européens et internationaux. D’autant plus que les constructeurs asiatiques disposent déjà d’une filière intégrée. Sans parler du raffinage des minerais à la production en usine. Grâce à ces atouts, la Chine compte vraiment obtenir une part de marché conséquente en Europe.

Néanmoins, les exportations à destination de l’Union Européenne ont chuté de près de 20% cette année. Les constructeurs asiatiques font ainsi face à des défis pouvant dévier la trajectoire de la réalisation de leurs objectifs (commerciaux). D’autant plus que des sanctions douanières européennes sont déjà prévues.

Bien sûr, il y a une explication derrière l’encombrement des ports belges par des voitures électriques asiatiques. En 2020, par exemple, ces véhicules avaient été immobilisés sur une longue période. Le trafic maritime avait également été perturbé par les attaques en mer rouge fin 2023. Les opérations portuaires sont plus lentes à cause de la pénurie de camions et de chauffeurs. Et, le nombre de bateaux s’avère être insuffisant.

Auparavant, les transporteurs de véhicules asiatiques transitaient par des ports du sud de l’Europe avant d’arriver en Belgique. Mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les navires utilisés sont plus grands de nos jours. Ils permettent de transporter jusqu’à 7 000 voitures en direction vers le Belgique.

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