France Travail (ex Pôle emploi) prévoit quelques changements à partir de 2025. A priori, ces futures mesures visent à renforcer le contrôle de la recherche d’emploi en France. Mise au point !
Vers un contrôle plus exhaustif des abonnés de France Travail en 2025 ?
Depuis le 1er janvier 2024, France Travail occupe la fonction de Pôle emploi. Il ne s’agit pas d’un simple changement de dénomination, mais d’une mise à jour stratégique. De fait, les modalités de vérification de l’organisme vont être réajustées. Le 19 avril dernier, France Travail avait déjà dévoilé son dernier bilan des contrôles de la recherche d’emploi.
D’après ce rapport, 17% des demandeurs d’emploi « ont fait l’objet d’une sanction ». Des chômeurs contrôlés en 2023. Le motif de cette radiation : « insuffisance de recherche » d’emploi. En parallèle, « 83% des demandeurs d’emploi sont en recherche active ou sont redynamisés ». Des chômeurs dont le contrôle a pris fin en 2023 également.
Toujours selon ce bilan, l’année dernière, 523 400 contrôles de la recherche d’emploi ont été initiés. Dans le détail, le nombre de contrôles a augmenté de 4,4% par rapport à 2022. La preuve que le gouvernement est déterminé à faire progresser le volume de vérifications.
D’après France Travail, 60% des contrôles initiés en 2023 sont liés à des « requêtes ciblées ». Celles-ci visent notamment les demandeurs d’emploi en quête d’un travail sur un mériter en tension, et accessoirement aux chômeurs sortant de formation.
L’organisme a révélé que 26% des contrôles ont commencé à partir d’un « tirage aléatoire ». Difficile à dire s’il s’agit d’un tirage au sort ou non. France Travail précise que dans 15% des cas, le « conseiller référent » du demandeur d’emploi avait réalisé un « signalement ». En prenant en compte ces trois derniers pourcentages, ça fait un total de 101%.
D’autres changements prévus à compter de 2025 !
Pour mémoire, les contrôles ont déjà été simplifiés depuis 2022. Les dernières élection présidentielle et législatives datent de cette année-là. La direction de France Travail a déjà annoncé une future transformation pour 2025. « Des modalités de contrôle de la recherche d’emploi […] conformément aux dispositions législatives de la loi du 18 décembre 2023 pour le plein-emploi ».
Toujours selon l’organisme : « La gestion de la liste [de demandeurs d’emploi], qui sanctionne par exemple les absences aux rendez-vous, sera supprimée au profit d’un système dans lequel le comportement général du demandeur d’emploi sera apprécié sur la base d’un faisceau d’indices multiples, adaptés à la situation spécifique » du contribuable ainsi qu’à son « projet professionnel ».
Le Premier ministre, Gabriel Attal, opte pour un quasi-triplement du nombre de contrôles annuels de la recherche d’emploi. Le 1er mars dernier, il a déjà fait une annonce éloquente sur ce sujet : réaliser 1,5 million de ces démarches à l’horizon 2027.
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