L’impôt sur les successions est la somme déduite sur la transmission d’un patrimoine d’une personne à une autre. Alors qu’il est considéré comme étant le plus juste et qu’il touche très peu d’héritages, il reste impopulaire auprès des Français. Comment expliquer ce rejet ? Focus !
L’impôt sur les successions rejeté par les Français : les détails en chiffre
Selon un sondage effectué récemment, une grande partie des Français vote pour la baisse de la taxation des héritages. 77% des personnes interrogées trouvent que cet impôt sur les successions est injustifié alors que 23% affirment le contraire. Ce rejet s’explique principalement par le fait que les contribuables ne sont pas ou que très peu informés sur les caractéristiques de ce type d’impôt. Mais pas seulement ! Ce dernier semble toujours impopulaire aux yeux de toutes les catégories sociales existantes.
Comprendre le fonctionnement de l’impôt sur les successions
L’impôt sur les successions est calculé selon la valeur de tous les biens laissés par les parents à leurs héritiers. Il inclut également les donations réalisées durant les trois années précédant le décès du défunt. Mais, certains héritiers ne savent pas qu’ils peuvent ne pas être soumis à cet impôt même s’ils reçoivent un héritage. La raison ? Cela s’explique tout simplement par le fait qu’ils profitent d’un abattement dont le montant varie selon le lien de parenté avec le testateur.
En ligne directe, par exemple, il peut aller jusqu’à 100 000 euros. Par conséquent, si un parent veut alléger la charge financière de ses héritiers, il peut ne pas dépasser ce montant. Au-delà, le barème est progressif, soit entre 5 et 45% en fonction des montants. En revanche, pour un frère et sœur, il s’élève à 15 932 euros avec un barème de 35% à 45%. L’abattement pour un neveu ou une nièce est de 7 967 euros.
Comment échapper à l’impôt sur les successions ?
Il est important de souligner que la majorité des héritages laissés par les parents est inférieure à 8 000 euros, et seulement 12,9% dépassent cette somme selon un sondage. Ce qui signifie que très peu d’héritiers sont concernés par l’impôt sur les successions. Mais bien évidemment, ils sont soumis à cette fiscalité.
Néanmoins, il existe un moyen d’y échapper. Oui, mais lequel ? Les parents doivent préparer leur transmission dès leur vivant. Vous avez plusieurs options, soit réaliser des donations. Autrement, vous pouvez aussi créer des SCPI ou sociétés civiles de placement immobilier pour que vous puissiez transmettre aisément les parts à vos enfants, par exemple. Certains individus choisissent également le système de démembrement de propriété afin de faciliter le partage. Pour rappel, cela consiste à conserver l’usufruit, c’est-à-dire l’usage du bien et de céder la pleine propriété à votre décès.
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