Peut-on encore faire de bonnes affaires sur les passoires thermiques, ou bien c’est trop tard ?

Peut-on encore faire de bonnes affaires sur les passoires thermiques, ou bien c’est trop tard ?

Effective et progressive, l’interdiction à la location contraint certains propriétaires à céder leurs biens avec des prix décotés. Il existe heureusement des alternatives plus intéressantes à cette option. Lesquelles ?

Voici comment faire de bonnes affaires avec les passoires thermiques

De nos jours, le DPE (diagnostic de performance énergétique) figure parmi les principaux critères qualitatifs d’un logement. Une bonne note (A, B ou C) permet réaliser de bonnes affaires en cas de vente immobilière. En revanche, la tâche s’annonce plus compliquée pour les passoires thermiques. Des logements affichant de grandes consommations énergétiques.

Dans le détail, les logements notés F rentrent dans cette catégorie, car leur consommation oscille entre 331 et 420 kWh/m²/an. Des anciens immeubles construits dans les années 1950 et 1960. Les plus énergivores sont ceux classés G avec une consommation annuelle supérieure à 421 kWh par m². A l’évidence, le confort n’est pas au rendez-vous, surtout en hiver.

De fait, ces passoires thermiques nécessitent des travaux de rénovation énergétique urgents. L’objectif est de faire progresser favorablement la note du DPE à terme. La première étape consiste à réaliser un audit énergétique afin de bien cibler les travaux à effectuer. Il ne reste plus qu’à transmettre ce document à des professionnels qualifiés.

Grâce à l’audit énergétique, les devis reçus seront plus détaillés. Afin de garantir le bon déroulement des travaux, rapprochez-vous d’un professionnel certifié RGE. Pour faire de bonnes affaires avec une passoire thermique, mieux vaut recourir à une entreprise spécialisée. En effectuant les travaux vous-même, vous risquez d’aggraver la situation.

En principe, une société de rénovation énergétique propose de solides garanties. Citons, par exemple, la garantie décennale, la garantie de parfait achèvement ou la garantie de bon fonctionnement). Dans tous les cas, vous bénéficiez d’une protection optimale contre les aléas.

D’autres pistes à creuser pour financer vos travaux de rénovation énergétique cette année

Si vous n’avez pas les moyens de réaliser des travaux de rénovation énergétique, testez votre éligible aux différentes aides (financières) prévues à cet effet. En tête de liste, il y a notamment MaPrimeRénov’.

Présenté sous forme de forfait, ce dispositif s’accompagne d’un bonus de sortie de passoire supplémentaire. Celui-ci est conditionné par l’atteinte à minima de la note E. D’autant plus que ce bonus-là se chiffre entre 500 et 1 500 €. A cela s’ajoute un autre bonus après avoir obtenu la lettre A ou B dans le cadre du DPE.

Parmi les aides dédiées aux passoires thermiques, citons aussi la prime énergie ainsi que son Coup de pouce Rénovation globale. Des éléments intégrant les primes CEE (certificats d’économie d’énergie). Octroyés par les fournisseurs d’énergie, ceux-ci ouvrent droit à une prime bonifiée. Pour en bénéficier, les travaux doivent permettre d’abaisser la consommation énergétique annuelle d’au moins 55% (logements individuels) et 35% (logements collectifs).

Néanmoins, l’accès à cette prime d’énergie reste bloqué pour les propriétaires utilisant des équipements de chauffage et de production d’eau chaude au fioul, au charbon ou au gaz. Idem si ces dispositifs engendrent une hausse des émissions de gaz à effet de serre. D’autres aides alternatives existent à l’instar de l’éco-PTZ ou encore de la réduction de la TVA à 5,5% (contre 20% normalement).

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